Format : 35,5 x 47,9 cm.
Date : 1841 ou années antérieures.
Extrait de : « Histoire de la fondation et des trois sièges de La Mothe (1634, 1643 et 1645) par un officier supérieur qui avait assisté aux trois sièges, avec un beau plan de la ville et forteresse de La Mothe », publié par Jean-Baptiste NIVERT à Soulaucourt, 1841.
Mentions : « Neufchäteau, Lith. DE L. Paton C.E.GALAND Lith, 1841 »
En bas à droite : « Se vend à Soulaucourt, par Bourmont, Hte marne, chez nivert, Libr. ».
Ce plan était considéré par Jules MARCHAL comme le véritable plan de la ville, « copié sur un dessin géométrique qui datait de l’existence même de la ville ». Il ne donne hélas aucune information sur sa provenance.
Ce plan a été copié à de très nombreuses reprises, tant au XIXème qu’au XXème siècle, généralement sous le titre « Plan de la ville et forteresse de La Mothe en Lorraine fondée en 1258, assiégée par les Français en 1634, 1642 et 1645 ». On le trouve tant en format portrait qu’en format paysage, souvent complété d’une légende (en 20 ou 24 rubriques), parfois agrémenté dans l’angle en haut à droite d’une carte de la région. Il était généralement annexé à un ouvrage ; l’éditeur mettait alors le plan à sa marque.
Ce plan existe également sous forme de feuilles « libres », au format paysage 36,5 x 47,6 cm. Elles étaient sans doute destinées à la promotion du site ou à ses visiteurs. Elles portent les mentions suivantes :
– en bas à gauche : « Imp. Lit. J.Royer, à Nancy ».
– en bas à droite :« AUTOG.Albert Barbier, 4, q. Choiseul,Nancy ».
Elles datent des dernières années du XIXème siècle.
Il est enfin annexé aux deux éditions de l’ouvrage de l’abbé LIEBAUT : « LA MOTHE Ses sièges – Sa destruction » publiées en 1896 et 1904 par CREPIN-LEBLOND à NANCY.
Le plan est alors au format 37,2 x 48,8 cm, complété de la carte de la région dans l’angle en haut à droite. Il possède une échelle en 24 rubriques. En bas à gauche : IMP. CREPIN-LEBLOND NANCY
L’édition de 1904 semble la plus élaborée et la dernière d’une longue série, avant les multiples reprises plus ou moins serviles du XXème siècle.